
Editions : Gallmeister
Nombre de pages : 309 pages
Genre : Science-Fiction
Résumé :
Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Mon avis :
J’ai découvert cette histoire pour la première fois avec la BD du même nom. Si celle-ci m’avait plu, grâce à son style de dessin agréable à l’oeil, je lui reprochais tout de même le manque de développement des personnages. Sur ce point, le roman ne souffre pas de ce défaut.
Ainsi, nous suivons Nell, la narratrice, et Eva, sa soeur, pendant un an environ. A travers ces pages, nous apprenons à les connaître, en particulier Nell… mais je ne peux pas dire que j’ai appris à les apprécier. Le roman, contrairement à la BD, m’a permis de saisir toute la dimension que prenaient la jalousie et l’égocentrisme de Nell. Ce n’est pas un personnage que j’ai aimé lire, et, à travers ses yeux, j’ai également appris à détester Eva. Je ne vais pas vous mentir : Nell ne donne pas l’impression d’aimer sa soeur, mais plutôt de la détester parce que celle-ci aime danser et ne se préoccupe plus d’elle.
La première moitié a été, pour moi, très laborieuse à lire, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je n’ai pas accroché au style de l’écrivaine, que j’ai trouvé particulièrement lourd. J’avais l’impression de devoir ramer pour avancer dans ma lecture, et d’avoir lu pendant des heures au bout de vingt pages. Comme dit plus haut, les personnages n’ont pas rattrapé le coup. Quant à l’ambiance, qui était franchement pesante, elle m’a achevée. Si la seconde moitié a été plus rapide à lire, c’est uniquement parce que je me suis forcée : je voulais en finir avec cette lecture.
Par ailleurs, si ce roman nous offre une vision de ce qui pourrait se passer après une catastrophe nous laissant sans électricité, j’ai un peu de mal à trouver ça crédible. L’électricité nous facilite grandement la vie, mais cela justifierait-il une telle paralysie de la société ? C’est une possibilité, mais franchement, dans cette histoire, tout le monde s’est plus ou moins laissé aller sans vraiment chercher de solution pour subsister sans l’électricité. La société s’est totalement effondrée.
En bref, ce roman est loin de m’avoir convaincue.
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Ton avis me confirme que je vais me contenter de ma lecture de la BD qui ne m’avait pas transcendée mais que j’avais appréciée… C’est vrai que c’est surprenant que la société s’effondre alors qu’on a quand même déjà vécu sans électricité.