Editions : Didier Jeunesse
Nombre de pages : 320 pages
Genre : Science-Fiction, Jeunesse
Résumé :
Suite à des épisodes de sécheresse et une épidémie, Olivier et sa famille font partie des survivants et vivent dans des abris souterrains. Alors que son père meurt dans d’étranges circonstances et que son frère est chassé, Olivier s’enfuit. Il découvre que la surface est en réalité habitable mais divers dangers le guettent. Tché, une jeune fille séduisante et débrouillarde, lui vient en aide.
Mon avis :
Après New Earth Project, j’ai souhaité lire cet autre roman de David Moitet, abordant lui aussi le sujet du réchauffement climatique, mais aussi d’un virus ayant décimé la population. Ces deux romans ont été choisis en lien avec le projet mené lors de mon stage en bibliothèque.
Si New Earth Project m’avait plu, RC 2722 a été une véritable déception. Alors que je m’attendais à une histoire de la même trempe, je me suis retrouvée face à une histoire qui m’a rapidement agacée. Et pourtant, l’une des choses que je reproche à ce roman était également présente dans le précédent : la romance. Mais ceci n’est pas une comparaison.
Qu’on se le dise clairement, j’en ai plus qu’assez des romances non nécessaires et mal amenées dans les bouquins. Et là, franchement, ça réunit ces deux points. Alors qu’Oliver s’est évanoui dans le désert, il est sauvé par une fille, Tchernobyl (Tché pour les intimes). Evidemment, elle lui plaît, et quand elle lui touche la main alors qu’ils sont en danger, Oliver en fait tout une montagne. C’était vraiment insupportable, le fait qu’il ressasse cet événement pendant des pages et des pages. Et puis, franchement, je l’ai trouvé extrêmement lourd : il ne cesse de faire allusion au fait que Tché lui plaise. J’ai également été dérangée par un autre personnage, qui est assez mal traité par Oliver et Tché puisqu’ils font comme s’il n’était pas là… Ce n’est pas la seule chose qui m’a dérangée chez lui, mais je ne peux pas vraiment en parler sans spoiler.
L’histoire, quant à elle, se concentre à la fois sur le présent, mais également sur le passé. En effet, Oliver sonde les souvenirs de son père pour comprendre qui il est vraiment. Si j’étais curieuse de découvrir le passé de la famille d’Oliver, je n’ai pas été convaincue par le présent. J’ai trouvé que tout était beaucoup trop facile, notamment la fin : que ce soit au moment du combat final, ou bien au moment de l’annonce de la vérité, Oliver ne semblait pas avoir de réelle difficulté. De plus, l’un des personnages a changé beaucoup trop rapidement à mon goût et de manière relativement incompréhensible. Au final, la sensation de danger était plus présente au début de l’histoire qu’à la fin.
Au final, ce roman qui s’annonçait prometteur ne m’a vraiment pas convaincue. Je n’ai pas apprécié ma lecture et je n’ai pas vraiment apprécié les personnages.
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