Résumé
Un an après la mystérieuse mort de Jim, son petit ami, Béatrice n’a toujours pas revu leur bande de copains. Populaires, complices, sarcastiques, ils se connaissent depuis toujours mais elle sait qu’ils lui cachent quelque chose. La soirée des retrouvailles dérape, et leur vie va basculer : ils devront affronter ensemble la vérité et prendre la plus difficile des décisions – ou revivre éternellement la même journée, prisonniers du Neverworld.
Editions Gallimard (Jeunesse), 314 pages, 18€
Mon avis
Ce n’est pas la première histoire dans laquelle un ou plusieurs héros revivent éternellement la même journée. C’est quelque chose d’assez courant dans la fiction, et pourtant le résumé de ce livre m’a poussée à l’emprunter. Il était déjà présent dans ma wishlist depuis pas mal de temps, et j’ai finalement sauté le pas.
Le Matin de Neverworld nous plonge dans une enquête sur la mort de Jim, le petit ami de l’héroïne. Alors qu’elle vient de finir sa première année d’université, Béatrice est invitée par Whitley à une fête alors que le groupe d’amis ne s’est pas revu depuis un an. Elle décide pourtant de se rendre à cette fête, ce qui instaure une ambiance pour le moins gênante dans le groupe d’amis. Ce soir-là, tout bascule. Suite à un accident de voiture, ils découvrent qu’ils sont prisonniers du Neverworld, un monde bien particulier qui a ses propres règles. Guidés par le Gardien, ils devront voter tous les soirs pour sauver une personne de la mort.
Si au départ les personnages ne croient pas à ce monde, ils finissent par se prendre au jeu et par profiter de cette journée éternelle qui, de toute façon, n’aura pas de conséquences pour eux. Chacun de leur côté, ils vont commettre des crimes, ou encore passer la journée avec une personne en particulier. Je n’ai pas particulièrement été emballée par la première partie du roman : l’ambiance était particulière, les personnages pas forcément aimables. Alors que Béatrice sait qu’ils ne sortiront du Neverworld qu’en ayant élucidé la mort de Jim, les autres n’en font qu’à leur tête et se séparent… Jusqu’à ce qu’ils finissent par se réunir.
La partie « enquête » aura donc été ma partie préférée du roman. A travers diverses actions, nos héros vont tout tenter pour élucider ce crime, jusqu’à ce qu’ils comprennent les règles qui régissent le Neverworld. Ce n’est pas une simple boucle qui se répète, c’est un véritable monde chaotique. Le fait d’avoir introduit de telles règles à ce monde rend cette histoire de « journée qui se répète » plus originale et rafraîchissante.
Comme je l’ai dit plus haut, les personnages ne sont pas forcément tous très aimables. Pourtant, ils ont tous leur propre personnalité, qui est mise en avant au fil des pages. De plus, chacun a son influence sur le Neverworld. Que ce soit la colérique Whitley ou la très posée Martha, chaque personnage a son importance et son rôle à jouer. Je ne dirais pas que j’ai su apprendre à les apprécier, loin de là. Je pense que c’est également ce qui fait la force de cette histoire : on ne se sent pas obligé d’aimer les personnages. Chacun a sa part d’ombre, ce qui permet de maintenir le doute du début à la fin. Néanmoins, bien qu’on s’attende à ce que ce soit l’héroïne qui finisse par survivre, j’avoue ne pas forcément avoir compris ce choix.
En bref, l’histoire était sympa mais le rythme était lent dans la première partie. J’ai mieux apprécié la seconde moitié, mais les personnages ne sont pas particulièrement attachants.
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