Résumé
Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…
Mon avis
Note : cette lecture a été effectuée en 2020
Avec l’arrivée de cette saga sur Netflix, j’ai voulu lire les livres. Je n’ai donc pas hésité à les acquérir. Le premier tome me semblait plutôt prometteur.
Avant de commencer ma lecture, je n’avais qu’une vague idée du sujet du livre. Je savais que l’on allait suivre Geralt de Riv, un sorceleur, mais c’était tout. Par ailleurs, je ne connaissais pas vraiment les jeux vidéos, et la série n’était pas encore sortie au moment où j’ai commencé cette lecture. Il s’agissait donc pour moi d’une découverte totale. J’ai donc été un peu surprise de me trouver face à une série de nouvelles, je ne peux donc pas vraiment qualifier ce livre de véritable premier tome.
On ne suit donc ici que les exploits de Geralt, alors que le reste des romans a d’autres enjeux. L’univers du sorceleur et les personnages dont Geralt font la rencontre nous sont présentés, mais il n’y a pas d’intrigue à proprement parler. Les différentes nouvelles n’ont pas forcément de rapport entre elles, si ce n’est qu’elles sont toutes une réécriture de contes. J’ai donc eu du mal à accrocher à cause du format qui m’a surprise.
La rapidité de l’évolution entre les personnages m’a également paru quelque peu étrange. Peut-être est-ce dû au format, mais j’ai eu du mal à trouver certaines relations crédibles, car tout allait trop vite. La relation entre Geralt et Yennefer, notamment, évolue extrêmement rapidement.
Le dernier point qui m’a dérangée a été le style d’écriture. Lorsque les personnages discutent entre eux, l’action se passant en même temps n’est plus décrite et j’ai eu la sensation de devoir deviner ce qu’il se passait.
Cependant, Le dernier vœu reste un récit qui nous présente un univers baigné dans la magie et le folklore. Ce premier tome nous donne une idée du quotidien de Geralt, et nous raconte sa rencontre avec des personnages qui auront leur importance plus tard. De plus, bien que j’ai pu avoir des difficultés à accrocher à ce tome, et surtout à y retourner, une fois plongée dans une nouvelle j’avais du mal à lâcher le livre. Je dirais donc que ce fut une lecture moyenne, puisque j’ai tout de même passé un bon moment malgré les points négatifs.
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Comme toi, j’ai eu quelques difficultés avec ce premier volet alors que j’apprécie la richesse de l’univers découvert grâce à son adaptation vidéoludique j’ai adoré.
Le second tome est du même type, avec ces nouvelles quasiment sans lien si ce n’est quelques éléments qui vont servir à lancer l’histoire au long cours des romans.
Je peux néanmoins comprendre ta surprise, les éditeurs n’ont jamais – même avant la série ou les JV – spécifié cette particularité.
Je sais, j’en suis au tome 5 maintenant, mais j’ai eu moins de mal avec le deuxième ! Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs, mais ça doit venir du fait que pour le coup je savais à quoi m’attendre et je connaissais un peu mieux l’univers aussi.