
Résumé
Une île sauvage, trois amies inséparables, une descente aux enfers.
Voilà bientôt dix-huit mois qu’un mal inconnu, la Tox, a frappé l’île Raxter. Dix-huit mois que le pensionnat pour jeunes filles qui en occupe la pointe a été mis sous quarantaine.
D’abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n’osent plus sortir de l’enceinte de l’école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu’au bout…
Plus glaçant encore que Sa Majesté des mouches, un huis clos féminin et féministe qui a fait frissonner l’Amérique de plaisir !
Mon avis
Ce livre m’attirait depuis sa sortie, alors en le voyant mis en avant sur une table de lectures pour Halloween, il fallait que je l’emprunte. Lu en une journée, il ne m’a pourtant pas emballée.
Je tiens tout d’abord à partager avec vous un thread Twitter qui aborde un point qui m’a dérangée lors de ma lecture. Je n’avais pas réussi à identifier l’une des sources de cette gêne et à mettre les mots dessus avant de lire ce thread, qui parle de l’utilisation de l’esthétique de la maladie et du handicap dans la fiction.
Nous sommes en effet face à des personnages atteintes d’une maladie qui modifie leurs corps, qui est mortelle à terme mais qui les handicape plus ou moins selon les cas. Pourtant, leurs handicaps physiques ne semblent pas vraiment les affecter. Elles ont des crises très douloureuses, qui parfois les font saigner, mais à part quelques instants de souffrance, la maladie est juste là parce qu’on sait qu’elle est là. Le principal obstacle auquel nos héroïnes font face est donc l’enfermement, et surtout le comportement des adultes chargées s’occuper d’elles.
Ce roman est également classé en « horreur », et je ne suis pas sûre d’être vraiment d’accord avec ça. Je n’ai pas eu peur, et bien que le roman présente des descriptions de plaies et des actes de violence… ben j’ai pas trouvé que c’était vraiment de l’horreur. OK, la faune et la flore est également affectée par la maladie, mais ce n’est pas non plus le point principal.
Le style ne m’a pas touchée. Je l’ai trouvé froid, détaché, un peu particulier aussi. Les chapitres du point de vue de Byatt notamment m’ont été particulièrement insupportables. Je n’ai pas adhéré à la manière dont ils ont été écrits. Les personnages utilisent également un terme qui m’a tapé sur les nerfs dès le début : « Ravito », qui décrit l’équipe de ravitaillement.
En ce qui concerne les personnages, je ne les ai pas appréciés non plus. Hetty finit par ne penser qu’à elle, la relation amoureuse entre Hetty et Reese ne fait pas tout. Ces personnages m’ont été totalement antipathiques. La fin n’arrange clairement pas les choses.
En bref, cette lecture n’aura pas su me convaincre.
Abonnez-vous pour recevoir plus d'articles !
J’avais été attiré à sa sortie et puis les premiers avis m’ont très vite détourné de cette œuvre et quand je découvre ton avis, je suis plutôt satisfait de ce désintérêt.
J’ai trouvé l’idée vraiment bonne et certaines descriptions m’ont terriblement plu car elles permettaient d’entrevoir un univers assez particulier et quelque peu effrayant. Mais, en effet, ce roman ne fait pas peur, les héroïnes sont antipathiques… Je n’ai pas accroché à « Wilder Girls ».