
Résumé
Le royaume de Cintra a été entièrement détruit. Seule la petite princesse Ciri a survécu. Alors qu’elle tente de fuir la capitale, elle croise le chemin de Geralt de Riv. Pressentant chez l’enfant des dons exceptionnels, il la conduit à Kaer Morhen, l’antre des sorceleurs. Initiée aux arts magiques, Ciri y révèle bien vite sa véritable nature et l’ampleur de ses pouvoirs. Mais la princesse est en danger. Un mystérieux sorcier est à sa recherche. Il est prêt à tout pour s’emparer d’elle et n’hésitera pas à menacer les amis du sorceleur pour arriver à ses fins…
Mon avis
Présenté comme le troisième tome de la saga, Le sang des elfes pourrait pourtant être vu comme un premier tome. En effet, c’est là que l’histoire se met réellement en place, et surtout, on assite à un changement important dans la narration : alors que les deux premiers tomes étaient surtout des recueils de nouvelles, Le sang des elfes nous plonge dans une histoire sans plus aucun bond dans le temps.
On retrouve, bien sûr, la manière particulière de raconter l’histoire : Le Sorceleur, c’est avant tout beaucoup de dialogues, et c’est assez particulier à lire. Autre chose qui ne change pas : on retrouve des personnages rencontrés dans les tomes précédents, tels que Jaskier, Yennefer, Yarpen Zigrin… mais surtout Ciri, le véritable sujet de l’histoire. Car la saga a beau s’appeler Le Sorceleur, ce n’est pas forcément l’histoire de Geralt qui nous intéresse le plus.
Ciri est une jeune princesse particulière. Elle possède des dons incroyables, qui mène des personnages mystérieux à la pourchasser. Elle est au centre de bien des complots : on veut la marier à des rois pour récupérer le royaume de Cintra, Nilfgaard la convoite également… Bref, beaucoup de monde la recherche pour l’exploiter ou la tuer.
Ce tome permet également de mettre bien en place l’univers et sa politique. On se retrouve ainsi avec beaucoup de noms à retenir, des intérêts politiques dévoilés… Tout ça est franchement complexe, et la longueur des chapitres n’arrange rien. Pourtant, j’ai trouvé que ça se lisait tout de même vite et bien, et que l’on ne s’ennuyait pas.
En plus de tout ça, ce tome met également en avant le racisme envers les elfes et les non-humains. On a beau être dans une saga de fantasy, on y retrouve des problématiques de notre monde, et on découvre en Geralt un héros bien plus humain que les humains eux-mêmes (ceci dit, on avait déjà eu l’occasion de voir cet aspect de sa personnalité).
Abonnez-vous pour recevoir plus d'articles !
J’ai beau adoré l’adaptation vidéoludique, j’avoue que l’œuvre originale m’attire assez peu.
Ah c’est clair que c’est pas la même chose ! Je trouve que The Witcher 3 est assez exceptionnel !