
Résumé
Un océan les sépare. Un secret les relie. Le nouveau roman d’Elizabeth Acevedo, l’autrice multi-primée de Signé Poète X et Sur le vif, traduite avec brio par Clémentine Beauvais. Camino vit en République dominicaine, Yahaira à New York. Elles n’ont jamais entendu parler l’une de l’autre. Quand un avion reliant New York à la République dominicaine s’abîme en mer, leurs mondes entrent en collision. Mais en endeuillant leurs familles, le crash expose au grand jour un terrible secret.
Alors que leurs vies volent en éclats, Camino et Yahaira découvrent l’existence l’une de l’autre. Et si elles avaient bien plus que ce drame en commun ?
Mon avis
Lorsque j’ai emprunté ce livre, j’ignorais qu’il était écrit en vers libres, alors quand je l’ai appris, j’avoue avoir eu un peu peur. Les vers libres, c’est quelque chose que je n’apprécie pas. Pour moi, écrire en vers, ça veut dire que l’on fait de la poésie, et la poésie, j’ai toujours vu ça comme quelque chose de très réglementé. Les vers libres ne respectent absolument pas ma vision.
Malgré la forme, le reste a su me plaire. L’histoire est centrée sur ces deux soeurs qui ne se connaissent pas, sur leur peine et sur les conséquences du décès de leur père. Camino, en République dominicaine, devra abandonner son rêve de devenir médecin, et se fera harceler par un homme. Yahaira verra sa mère, toujours tirée à 4 épingles, sombrer dans le désespoir. Ces deux personnages ont su me toucher à leur manière, en particulier Camino, qui garde tout pour elle. Même quand on lui reproche de traîner avec El Cero, elle taira le harcèlement qu’il lui fait subir, elle ne dira pas que c’est lui qui la suit, qui la traque.
J’ai trouvé que la rencontre entre les deux soeurs arrivait un peu tardivement, peut-être trop tard. J’ai attendu ce moment tout au long du récit, et je doit avouer être mitigée concernant ce point. Je trouve que cette relation se déroule peut-être trop bien, et surtout que Camino est pardonnée trop facilement. Elle a certes ses raisons d’agir comme elle le fait, mais ce n’est pas non plus un passe-droit pour la laisser faire n’importe quoi.
En bref, ce fut une lecture rapide et relativement sympathique, malgré la forme à laquelle je n’ai pas adhéré.
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Je t’avoue que cette forme qui ne te plaît pas trop m’attire beaucoup 🙂
Je l’ai lu il y a quelques mois et il s’agissait de mon premier roman en vers libres. La forme me faisait peur mais finalement, cela colle bien aux émotions des personnages.
Quant à la rencontre, je suis d’accord avec toi : elle arrive trop tard et la fin se précipite, de ce fait.