Les disparus du Clairdelune [La passe-miroir #2]-Christelle Dabos

Résumé

Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

Mon avis

Note : cette lecture a été effectuée en 2019.

Même si je n’avais pas vraiment aimé le premier tome, j’étais tout de même très intéressée par cette intrigue et c’est donc avec curiosité que j’ai commencé ce second tome (3 ans après avoir lu le premier quand même).

Bon, déjà, il y a un point super positif à souligner dès le début : on a un résumé du tome 1 dans les premières pages ! Alors il n’est pas super détaillé mais il est suffisant pour ne pas être complètement perdu en reprenant. Donc moi je dis oui (même si un peu plus détaillé ça ne m’aurait pas gênée quand même) !

Avec ce second tome, nous retrouvons Ophélie à la cour, au moment où elle va être présentée à l’esprit de famille du pôle, Farouk. Cet esprit de famille qui a l’air la plupart du temps de s’ennuyer, et à la limite de se demander pourquoi il est là en permanence, va développer une sorte d’obsession pour Ophélie. Il faut dire que la jeune demoiselle lui rappelle sa soeur Artémis. A côté de ça, des personnes disparaissent au Clairdelune, qui est pourtant censé être l’endroit le plus sûr au Pôle. Bizarrement cela ne semble pas inquiéter grand monde jusqu’à la disparition d’un certain personnage.

J’ai plutôt bien apprécié ma lecture de ce tome. Le style est facile à lire, et j’étais très curieuse de connaître le fin mot de l’histoire. C’est addictif, tout simplement. Mais cela ne veut pas dire que c’est pour moi une excellente lecture : j’ai bien aimé, certes, mais j’ai trouvé que c’était assez lent. En soi, ce n’est pas tant un problème que ça parce que j’ai quand même bien réussi à m’immerger dans l’univers proposé par Christelle Dabos.

Parlons maintenant personnages : nous étions partis sur de mauvaises bases, eux et moi. Je n’avais pas réussi à m’attacher à eux durant le premier tome, mais ce second tome m’a permis de me réconcilier avec eux. Lentement, certes, mais je commence à un peu plus apprécier Ophélie qui n’est plus aussi naïve qu’auparavant. Quant à Thorn, même s’il m’agace par moments puisqu’il ne veut jamais rien révéler de ce qu’il sait, j’ai réussi également à m’attacher à lui. Sur la fin, en particulier, il est devenu plus humain à mes yeux et je me suis surprise à plusieurs reprises à avoir de la peine pour lui. En revanche, j’ai eu plus de mal à apprécier Archibald.

L’histoire en elle-même, quant à elle, est vraiment assez intrigante. D’un côté nous avons ces personnages qui disparaissent sans laisser de traces, de l’autre on a ces bribes de souvenirs qui semblent appartenir à Farouk et qui nous parlent d’un personnage appelé Dieu. Cela a vraiment soulevé ma curiosité, et j’avais hâte de connaître le fin mot de l’histoire. J’ai été un peu déçue cependant parce qu’au final, j’ai trouvé que tout s’enchaînait assez vite sur la fin, et je suis même un peu déçue d’avoir été autant surprise par la personne derrière les disparitions.

Au final c’est un peu compliqué pour moi parce que bien que j’ai apprécié ce livre, il y a des moments où ça traîne en longueur et d’autres où ça va vraiment vite !

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